vendredi 22 mai 2015

Hommage à Jean Paul AKOZE, l' étudiant de CESTI229 défunt




J-P AKOZE, tes collègues te pleurent
Le jeune animateur de la Radio nationale, Jean Paul AKOZE décédé au début du mois de mai sera inhumé demain samedi dans son village natal à Savalou. Le chef division programmes, Gilles Odilon YACOUBOU,  lui rend hommage ici et présente les temps forts des funérailles de son collaborateur.

Nous sommes à quelques heures de l’inhumation de votre collègue, frère et ami Jean-Paul AKOZE qui s a brusquement  rendu l’âme le vendredi premier mai 2015, quelle est l’ambiance  en ce moment au Service des Programmes de Radio Benin ?


C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons appris le premier mai le décès de notre collègue  Jean-Paul AKOZE. La preuve, c’est que beaucoup de collègues ne se remettent pas encore de ces instants malheureux que nous avons vécus ce jour là où la direction de l’office organisait une fête pour le personnel dans la cours de la radio.
On ne croyait pas en nos oreilles, vu que celui dont il s’agit avait encore la force de vivre plus longtemps. Il était dans la fleur de l’âge et encore capable de beaucoup de merveilles. C’est beaucoup de consternation et d’amertume qui animent les animateurs du Service des Programmes de la nouvelle maison de la radio. D’ailleurs dans tout l’office, nous nous sommes dit que J-P ne sera plus sur les ondes, il ne nous produira plus des émissions mais ceux dont nous sommes sûr c’est que depuis là où il est, il ne nous oubliera pas. Nous aussi, nous ne l’oublierons jamais. Jean Paul AKOZE était un travailleur consciencieux qui a toujours émerveillé les auditeurs à travers ses émissions.

Jean Paul AKOZE sera inhumé demain samedi 23 mai, quel est le programme des obsèques ?

Nous sommes en contact avec les membres de sa famille. C’est un programme très simple. Pour tous ceux qui veulent participer aux obsèques. La levée du corps se déroulera au Centre hospitalier départemental Ouémé Plateau de Porto-Novo demain samedi 23 mai 2015 à 3h30 pour Savalou où il sera exposé d’abord dans la maison familiale puis à l’école primaire centre de Zounzoukamin, son village natal où toute la population et la délégation de l’ORTB lui rendront un dernier hommage à travers des oraisons funèbres. Une cérémonie fort simple et pleine d’émotions aux environs de 11h. Le corps sera transporté au cimetière de Savalou où l’illustre disparu sera conduit à sa dernière demeure (silence).  Les condoléances seront reçues au cimetière.

C’est un  homme public, et l’opinion se pose encore de questions sur les circonstances de son décès, en savez vous un peu plus sur les circonstances de son décès à la veille de ses obsèques ?

Nous n’avons pas eu de précision par rapport à ce qui est arrivé à notre collègue. Tout ce que nous savons, c’est qu’il a effectué un déplacement sur Porto-Novo la veille du premier mai (fête du travail) où il a passé la nuit. Au réveil, il s’est plaint de quelques douleurs abdominales, il est allé lui-même dans la clinique la plus proche de son hôtel, à priori, les médecins traitants ont jugé le cas compliqué et l’ont dirigé vers le CHD de Porto-Novo. Mais il a succombé à ces maux de ventre un peu avant midi dans la journée du vendredi 1er mai. C’est une disparition qui nous laisse perplexe avec assez de zone d’ombres. Le médecin a parlé officiellement d’intoxication alimentaire. Nous prenons la chose ainsi, nous prions pour le repos de son âme.

Vous avez travaillé 8 ans ensemble dans le même service à la radio nationale du Benin ou vous êtes actuellement chef section, qu’est ce que vous retenez de lui ?

Je retiens de Jean Paul, un homme qui avait assez d’idée, assez d’innovation et qui voulait coûte que coûte mettre en pratique toutes ces idées. Je retiens en lui un animateur qui avait six émissions dans la grille des programmes de la radio nationale. C’est un travailleur de jour comme de nuit, c’est un animateur qui aimait son boulot que ce soit au Service des Programmes de la Radio nationale où il est en poste, où encore à  la Télévision nationale avec l’émission espace 12h pour un partenaire de l’ORTB en tant que chroniqueur, on a toujours bien parlé de lui. Si on parle bien de Jean Paul AKOZE aujourd’hui, ce ne sont pas des fleurs.

Gilles Odilon MERCI

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