Les tractations avant les élections ont accentué la tension sociale. Les partisants des deux camps ont vite fait d'occuper les réseaux sociaux pour se défier. Augustin GBODOU est un cadreur à la télévision nationale. Selon lui "cette élection est l'expression du peuple. C'est la nation béninoise toute entière qui a gagné. La démocratie a triomphé". Le contrôle de L'Assemblée nationale par la mouvance était très mal perçu par une catégorie de béninois. Jean DISCIPLINE est un journaliste indépendant, il estime "qu'Adrien HOUNGBEDJI est l'homme de la situation. Avec lui, le Président de la République n'aura pas de marges de manoeuvre pour réviser la constitution afin de chercher à briguer un troisième mandat". Djibril YESSOUFOU est étudiant en journalisme à cesti Bénin, il ne supporte pas le candidat de l'opposition mais accepte les résultats des urnes "si c'est Adrien HOUNGBEDJI qu'il faut au perchoir pour calmer les ardeurs et pour que la paix règne au Bénin, alors bonne chance à lui. Mais l'opposition doit prendre ses responsabilités et gérer de façon mature notre assemblée" ajoute le jeune étudiant.
Toute la nuit, la population de Porto Novo, le fief du nouveau Président du parlement béninois a fêté cette victoire. Des klaxons de véhicules rendaient la communication quasi impossible. Les rues étaient pleines de monde. Il en est de même des bars et maquis qui ont reçu des clients jusqu'à l'aube.
Cette victoire est un revers pour la mouvance présidentielle qui affichait sa volonté déterminée de contrôler le parlement.
Adrien HOUNGBEDJI rentre dans l'histoire, il reste le premier homme politique béninois à occuper pour la troisième fois le perchoir.
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