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Cotonou sous l'eau |
La gaieté et la joie de vivre ne se font plus sentir. Kalam Aziz est chauffeur, il est en retard au travail ce matin et se plaint de l'état des routes: "Il pleut depuis trois jours. C'est le droit le plus absolu pour la pluie mais seulement que les rues deviennent impraticables. L'eau de ruissellement rentre même dans les maisons. En venant tout à l'heure moi j'ai failli perdre le contrôle de ma moto tellement le vent était si fort. J'interpelle le maire de la ville et le président de la République. Ils doivent s' entendre pour faire curer les caniveaux au lieu de se livrer à des querelles politiques stériles et ridicules aux lendemains des législatives et à la veille des communales."
Cette année, les autorités de la mairie ont été surprises par les pluies diluviennes. Elles n'ont pas réussi à faire vider les caniveaux de leur contenu boueux et des sachets plastiques avant que les fortes pluies ne commencent. L'opération Cotonou en Campagne Contre l'Inondation (3CI) n'a donc pas porté ses fruits à quelques semaines des élections municipales et communales. Les responsables de la ville auront à développer beaucoup d'arguments pendant la campagne avant de convaincre les cotonois à leur renouveler le mandat.
L'eau a tout le pouvoir à Cotonou. Dans certains quartiers comme Minnontin, on se déplace à pirogue en pleine rue.
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